L’histoire
2014
Le 17 novembre, la dernière paroi de soutènement du nouveau tunnel du Fréjus est abattue. La mise en service du second tunnel (qui fera du tunnel du Fréjus une infrastructure bitube à deux chaussées unidirectionnelles avec une voie dans chaque sens) est prévue pour 2025.
Années 2000
Le 12 juillet 2000, S.I.T.A.F. signe un accord de coopération avec ENEA et le Centro Ricerche Fiat, qui lance une collaboration sur des projets partiellement financés par l’Union européenne et concernant le développement d’un dialogue entre les véhicules et les tunnels pour des transits plus sûrs.
Cela marque le début d’une décennie de collaboration sur divers projets spéciaux liés à la sécurité et à la prévention dans les tunnels.
L’attribution des Jeux olympiques d’hiver de 2006 à Turin marque ensuite le début d’une nouvelle saison de travaux : l’achèvement (c’est-à-dire deux voies dans chaque sens) du tronçon Savoulx-Bardonecchia, construit dans les années 1980 comme une chaussée unique à trois voies, et la construction de la Variante de la SS 589 dei Laghi di Avigliana.
Entre-temps, avec la publication de la directive européenne 2004/54/CE concernant les exigences minimales de sécurité applicables aux tunnels et l’adoption du décret législatif 264/2006 qui en découle, il est de nouveau question d’un tunnel parallèle au tunnel du Fréjus, car seul ce projet permet d’adapter l’infrastructure aux exigences légales.
Après avoir réalisé des études de faisabilité de l’ouvrage et suscité de nombreux débats sur la taille du tunnel, les travaux vont enfin commencer, vraisemblablement en 2011.
Années 1990
La décennie qui a vu l’achèvement de l’autoroute Torino-Bardonecchia.
Années 80
En 1987, le tronçon Bardonecchia – Deveys, d’une longueur d’environ 21 km, est ouvert à la circulation par l’Anas, tandis qu’en 1984 débutent les travaux de l’A32 gérée par S.I.T.A.F. de Deveys à Rivoli. Ces travaux se poursuivent pendant une dizaine d’années, grâce notamment à un financement de l’État au fil du temps.
1980
Le 12 juillet, le tunnel du Fréjus est inauguré et ouvert aux véhicules légers uniquement. Le 16 octobre, le tunnel est également ouvert aux poids lourds.
1974
Les travaux préliminaires commencent en France, selon le projet d’une équipe italo-française. Du côté italien, les travaux ne commencent que le 20 janvier 1975.
1972
La loi n° 878 du 18 décembre 1972 ratifie la convention internationale entre l’Italie et la France sur le tunnel du Fréjus conclue à Paris le 23 février 1972.
En juillet, la construction du tunnel est confiée pour la partie italienne à COGEFAR et pour la partie française à VIANINI.
1965
À l’occasion de l’inauguration du tunnel du Mont-Blanc à Courmayeur, les deux gouvernements italien et français signent un protocole d’accord par lequel ils s’engagent à construire le tunnel routier du Fréjus à travers les communes de Bardonecchia et Modane et à confier la conception, la construction et la gestion de l’ouvrage à deux concessionnaires : l’un français, la S.F.T.R.F. (Société Française du Tunnel Routier du Fréjus, fondée en 1962) et un italien, S.I.T.A.F.
C’est ainsi que commence la planification préliminaire de la construction du tunnel et de l’autoroute.
1960
Le 29 octobre 1960, la Società Italiana per il Traforo Autostradale del Frejus per Azioni (S.I.T.A.F. S.p.A.) est fondée à l’initiative de la ville de Turin, de la Chambre de commerce, de l’Union industrielle, de la province et de la municipalité, ainsi que d’un certain nombre de compagnies d’assurance, d’établissements de crédit et de complexes industriels.